Les échos du CSE SAPIAN
La direction va mettre en place un site internet de signalement d’alerte éthique, sur lequel salariés et
clients pourront dénoncer d’éventuels abus. Dans un premier temps, nous pourrions dire bravo…,
mais il y a un mais, car c’est directement notre DRH qui sera destinataire de votre signalement !
À la CGT nous pensons que pour une meilleure efficacité, ce dispositif aurait dû être confié à un
organisme extérieur. Par conséquent, nous vous préconisons de vous orienter vers les organisations
syndicales, l’inspection du travail, la médecine du travail ou directement vers la police ou là
gendarmerie selon le cas, pour faire votre signalement, ceci vous évitera probablement un retour de
bâton (CQFD) !
La direction déploie PRAXEDO, dans un premier temps nous pourrions dire bravo, enfin du
modernisme ! Mais, là aussi il y a un mais. Quelles seront les conséquences de la GÉOLOCALISATION
pour ne pas dire le GEOFLICAGE ? Les conséquences sur l’emploi des planificatrices, planificateurs ou
des assistantes facturation et autres ?
En l’état actuel, rien n’est prévu pour les reconversions !
La direction par la voix de notre DRH, affirme à qui veut l’entendre que la mise en place de la prime
d’intéressement est un coût d’augmentation de la masse salariale, ce qui aurait impacté les NAO.
Ceci étant, il faut simplement lui rappeler que l’instauration de cette prime devrait permettre à
l’entreprise d’économiser environ 2 millions d’euros grâce à la baisse spectaculaire des accidents du
travail, sans compter l’impact du cash récupéré avec la baisse sensible des délais de recouvrement
(DSO).
À la CGT nous pouvons affirmer que la prime d’intéressement est donc autofinancée et qu’il resterait
même des excédents non redistribués aux salariés.
Dans une communication, Monsieur JOURDAN affirme qu’il a obtenu la signature d’un accord avec
trois organisations syndicales pour le partage éventuel d’une plus value à la revente. Devant une
telle escobarderie, nous sommes dans l’obligation d’apporter quelques précisions.
C’est bien la CGT qui depuis le début a porté le sujet de la loi PACTE (voir les deux courriers en pièces
jointes). À aucun moment le propriétaire de SAPIAN n’a souhaité nous rencontrer et c’est seulement
un modeste Procès Verbal qui a été signé et qui n’est pas un véritable accord.
Là encore, les légitimes revendications de la CGT n’ont pas été prises en compte (voir en annexe)
Maintenant qui s’en rappellera dans 10 ans ?
La Cour d’appel de Paris a confirmé ce qu’avait déjà jugé le Conseil des Prud’hommes c’est–à–dire que
le licenciement d’une salariée, initialement basée au siège à Paris, était dépourvu de cause réelle et
sérieuse et condamné la société SAPIAN à verser 6800 euros de dommage et intérêt à l’ex salariée.
Bulletin d’Information CGT– SAPIAN novembre 2021/ DK