Pour des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) équitables !
La direction de SAPIAN a montré un mépris flagrant envers les propositions des organisations syndicales lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Non seulement elle refuse de prendre en compte nos revendications, mais elle envisage également de toucher aux avantages acquis des salariés.
Voici les points cruciaux que nous devons dénoncer :
Suppression des paniers repas pour les RT :
La direction veut priver nos collègues RT de ce droit essentiel. C’est inacceptable !
Les paniers repas sont une compensation légitime pour les efforts fournis.
Mensualisation de la prime de fin d’année :
Nous exigeons que cette prime continue d’être versée en deux fois, en juin et en novembre. Pourquoi ? Parce que cela permet une meilleure gestion budgétaire pour les salariés et aide de nombreuses familles à partir en vacances et à célébrer les fêtes de fin d’année.
Fusion des primes, intéressement et participation :
La direction souhaite fusionner ces primes, mais à quel prix pour les salariés ? Le calcul proposé est défavorable et ne sert que les intérêts de l’entreprise.
Augmentations individuelles insuffisantes :
La direction prétend accorder des augmentations, mais les chiffres réels parlent d’eux-mêmes. Selon nos données, les augmentations générales et individuelles tournent autour de 0,8 % seulement. C’est loin de couvrir l’inflation prévue pour 2024 !
L’inflation prévue pour 2024 est estimée à 2,5 % selon les experts économiques. Les augmentations proposées par la direction sont nettement insuffisantes pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés.
Injustice des augmentations individuelles :
La CGT-Sapian s’oppose fermement aux augmentations individuelles. Elles créent un sentiment d’injustice vis-à-vis des autres salariés. Nous croyons en l’égalité et en la solidarité.
Rapport de force et grève :
Si la direction persiste dans cette voie, la CGT-Sapian n’hésitera pas à entrer dans un rapport de force. La grève est une option que nous envisagerons sérieusement si nos dirigeants continuent à faire la sourde oreille à nos revendications qui sont plus que légitimes.
