«La direction du groupe a rejeté avec mépris et arrogance l’offre d’un repreneur sérieux soutenue par le gouvernement, les élus et le syndicat CGT de la sucrerie de Toury. Cette opération aurait permis la sauvegarde de plus de la moitié des emplois », soulignent dans un communiqué de presse les élus syndicaux CGT du site beauceron du groupe Cristal Union.
Deux repreneurs refusés par le groupe
La fermeture du site sucrier de Toury met fin à 145 ans d’histoire et prépare le licenciement des soixante derniers salariés du groupe en Beauce.
Alors que la direction insiste sur le fait que les repreneurs ne se sont bousculés au portillon, la CGT dément cette information : « Contrairement à ce qu’affirment aux médias les dirigeants du groupe, l’offre de Tereos n’était pas trop tardive puisque dès le début de la procédure de recherche de repreneur en août 2019, Tereos ainsi que Sudsücker ont été exclus des repreneurs potentiels », affirme les élus de la CGT.
« Mis à part un vague projet de revitalisation autour de la décarbonation (production d’énergie renouvelable), qui ne servira que ses propres intérêts et ne créera aucun emploi, la direction du groupe Cristal Union assume pleinement, non seulement les destructions d’emplois, mais également la mort de la vie économique d’une commune et d’un territoire tout entier en brisant la vie de dizaines de familles. La CGT sucrerie de Toury en appelle aux pouvoirs publics pour que l’État ordonne l’alourdissement des obligations financières en matière de revitalisation. »
Solilitée, la direction de Cristal Union était injoingnable, vendredi soir.
